FILMS & SÉRIES

SÉBASTIEN TELLIER :
MANY LIVES

Réal. : François Valenza – Documentaire – France / Belgique – 2020 – 1h20

En coproduction avec High Sea Production, Petite Maison Production et Scope Pictures.
Festivals : F.A.M.E., ARTE Kino, Musical Ecran, Doc’n Roll, FIFA, …
Actuellement disponible en VOD et bientôt sur OCS.

De son premier album sorti du fin fond de son âme et composé dans une chambre de bonne jusqu’à son passage à l’Eurovision, de ses premières apparitions scéniques en clochard céleste à ses récentes postures bling bling décomplexées, Sébastien Tellier n’a cessé de surprendre, dérouter, déranger, sans pour autant s’éloigner de l’essentiel : l’authenticité toujours renouvelée de son univers musical qui, vingt ans après, reste l’un des plus forts de la scène pop contemporaine. Au fil des témoignages de son entourage artistique (Air, Phoenix, Daft Punk, Christophe, Jean-Michel Jarre, Philippe Zdar…) et à travers les extraits du Nonfilm de Quentin Dupieux, se dessinent les traits d’une personnalité paradoxale et débordante, dont les travers sont aussi touchants que sa quête acharnée du succès populaire et de l’avant-garde artistique.

TRAILER

Sébastien Tellier : Many Lives

THIS TRANSIENT LIFE

Réal. : Jonathan Caouette – France / USA – moyen métrage – en développement

Ce film se conçoit comme une composition de trois histoires, reliées par endroits comme si de longs fils étaient tendus entre chaque récit. Jonathan Caouette tient particulièrement à cette notion de mondes parallèles et des réalités qui interagissent et c’est ce qu’il cherche à déployer à travers ce projet. La voix off d’un jeune homme – Jake – relate ses pensées, évoquant son angoisse de la finitude de l’existence et de l’hypothèse du suicide et de différentes méthodes contemporaines, de suicide collectif. Des images d’océan, d’une fête foraine désertée ouvrent le film. La voix décrit un sentiment d’étrangeté. Il pense être atteint d’une sorte de syndrome, d’un trouble psychiatrique où deux symptômes le poursuivent. Il ignore souvent s’il se trouve dans un rêve ou non. L’écoulement du temps le traverse de façon extrêmement douloureuse et se trouve paralysé par la peur de perdre ceux qu’il aime.

A JOKE

Réal. : Simone Appleby – France – court-métrage – en développement
Adapté d’une nouvelle d’Anton Tchechov, A Joke est une ballade visuelle et poétique, une allégorie du saut dans le vide que représente le dépassement de ses inhibitions, vécu par une enfant aux prises avec le vertige de son premier amour.

AMARCORD… OU PAS

Réal. : Deborah Chiarella – France / Italie – moyen métrage – en développement
Amarcord… ou pas, ou comment la cinématographie d’un pays porte en elle la grande et la petite histoire d’un peuple. A travers des extraits de films italiens de l’après-guerre aux années 80 et des interviews de ses proches, ce documentaire raconte l’historie de Michele Antonio Chiarella, né en 1940 dans une petite ville pauvre du fin fond de la Basilicata et qui décide de « monter dans le nord », à Milan, pour y réaliser le rêve italien : faire fortune et sortir lui-même et sa famille de sa condition. Porté par son talent pour les affaires et le vent en poupe des 30 glorieuses il y arrive, cristallisant même trois décennies après sa mort prématurée à 51 ans, l’image idôlatrée d’un sauveur auprès des femmes qui l’entouraient.
Dépeint du point de vue de sa fille, le tableau est plus complexe, et cette image d’Epinal du « padre padrone » enterré il y a 30 ans ne cesse d’exercer son emprise, dont il faut pourtant définitivement se libérer…
Hommage au cinéma italien, ce documentaire est avant tout une réflexion transgénérationnelle sur les effets d’une éducation patriarcale « à l’ancienne », sur une femme d’aujourd’hui.